Audit site web

Pourquoi c’est crucial

Avant de vous concentrer sur les mots-clés ou la popularité de vos pages, assurez-vous que votre site est techniquement solide. En effet, un robot de Google – tout comme un internaute – s’attend à pouvoir naviguer aisément.

Les points à vérifier

1. Temps de chargement

   • Mesurez la vitesse via PageSpeed Insights, GTmetrix ou Lighthouse.

   • Traquez les longues chaînes de redirection, les images non optimisées (compressez-les au format WebP, par exemple) et le code CSS/JS inutile.

2. Erreurs HTTP (4xx, 5xx)

   • Vérifiez l’absence d’erreurs 404 (pages introuvables) ou de serveurs saturés (erreurs 503).

   • Mettez en place des redirections 301 pour toute page supprimée ou renommée afin de préserver l’équité SEO.

3. HTTPS et certificats SSL

   • Google valorise les sites sécurisés (HTTPS). Assurez-vous que le certificat SSL est valide et que toutes vos pages redirigent correctement vers la version sécurisée.

4. Mobile-first

   • Aujourd’hui, plus de la moitié du trafic Internet mondial provient du mobile. Si vos pages ne sont pas adaptatives, vous risquez d’être pénalisé.

   • Vérifiez que le design responsive est bien pris en compte sur chaque gabarit de page (landing pages, blog, pages produits, etc.).

Bon à savoir : un site techniquement irréprochable n’est pas seulement mieux classé par Google, il réduit aussi votre taux de rebond et améliore la perception globale de votre marque.

L’indexation : une affaire de visibilité

Google ne peut pas référencer une page qu’il ne connaît pas. Commencez donc par :

• Google Search Console : Explorez le rapport de couverture, qui liste les pages indexées, exclues ou faisant l’objet d’une erreur.

• Fichier robots.txt et balises meta “robots” : Vérifiez que vous n’empêchez pas Google d’accéder à des pages importantes.

La structure : votre boussole de navigation

Un “silo” ou “cocon sémantique” bien conçu aide les robots (et vos lecteurs) à comprendre comment vos contenus s’articulent :

• Hiérarchisez vos catégories : évitez de multiplier les niveaux de profondeur (ex. : un clic sur la page d’accueil, puis une catégorie, puis une sous-catégorie, etc.).

• Menus et fils d’Ariane clairs : facilitez la navigation en explicitant la position de la page dans l’arborescence (breadcrumbs).

• URLs lisibles : préférez des URLs courtes et descriptives (ex. : monsite.com/solutions/logiciel-automatisation plutôt que monsite.com/p=123).

Astuce : un plan de site (sitemap.xml) soumis à Google Search Console est un excellent moyen de s’assurer qu’il ne manque aucune page clé.

Le contenu, nerf de la guerre SEO

• Répondre à l’intention de recherche : mettez-vous à la place de l’utilisateur qui tape “audit site web” ou “comment améliorer la vitesse de mon site”. Votre contenu doit apporter des réponses concrètes, structurées et faciles à lire.

• Enrichissement sémantique : utilisez un champ lexical varié et pertinent, en évitant le keyword stuffing.

• Balises méta : chaque page doit comporter une balise title unique (50-60 caractères) et une méta-description (idéalement 150-155 caractères), incitant au clic.

• Contenu dupliqué : faites la chasse aux duplications, y compris sur des variations de pages (langues, produits similaires). Les balises canoniques ou redirections appropriées sont vos meilleures alliées.

Le maillage interne, vecteur de découvertes

• Liens internes contextuels : placez dans vos articles des liens pointant vers des pages connexes, en utilisant des ancres explicites.

• Pages orphelines : repérez les pages isolées (non liées) grâce à un crawler comme Screaming Frog. Un contenu non relié restera invisible pour vos lecteurs… et pour Google.

• Structuration en grappes (cluster / cocon sémantique) : regroupez les articles ou pages autour de sujets-phares. Par exemple, si vous avez un pilier “Audit SEO” sur votre blog, créez des sous-pages sur les volets techniques, l’analyse de mots-clés, le netlinking, etc.

Le conseil pro : mettez à jour régulièrement vos anciens contenus pour les garder pertinents aux yeux de Google. Actualisez les chiffres, ajoutez de nouveaux exemples, améliorez les maillages internes.

L’importance des liens entrants (backlinks)

Selon plusieurs études (dont Semrush 2024), la popularité d’un site demeure l’un des principaux signaux de classement sur Google. Autrement dit, plus vous avez de liens de qualité pointant vers votre site, mieux vous êtes perçu comme “référent” dans votre domaine.

1. Qualité vs quantité

   • Obtenez des liens depuis des sites crédibles et thématiquement proches.

   • Évitez les fermes de liens ou les stratégies de netlinking douteuses (Google Penguin veille).

2. Stratégies de netlinking

   • Guest-blogging : proposez des articles invités sur des blogs influents de votre secteur.

   • Relations presse : publiez un communiqué ou collaborez avec des médias spécialisés.

   • Partenariats : co-créez du contenu (livre blanc, webinar) en partenariat avec d’autres acteurs reconnus.

3. Vérifier et désavouer les liens toxiques

   • Utilisez des outils comme Ahrefs, Majestic ou SEMrush pour repérer les domaines suspects (sites spammy, redirections malveillantes, etc.).

   • Si nécessaire, déposez un fichier de désaveu via Google Search Console pour que Google ignore ces liens néfastes.

Bon à savoir : la diversification des ancres est essentielle. Alternez entre nom de marque, URL nue, mots-clés exacts, etc.

L’UX, un critère incontournable

• Lisibilité et mise en page : structurez vos textes avec des titres (H2, H3), des paragraphes courts et des listes à puces.

• Design épuré : un site surchargé ralentit la navigation et distrait l’internaute de l’essentiel.

• Sécurité et confiance : intégrez des mentions légales claires, un certificat SSL, et facilitez le contact (formulaire, chatbot…).

Le mobile, nouveau standard

• Responsive design : testez chaque template sur différents écrans (smartphones, tablettes…). Les CTA doivent rester cliquables et visibles.

• Google Mobile-Friendly Test : un outil simple pour vérifier si votre site respecte les standards du mobile-first indexing.

• Performances Core Web Vitals : Google évalue notamment le Largest Contentful Paint (LCP), le First Input Delay (FID) et le Cumulative Layout Shift (CLS). Améliorer ces indicateurs peut vous donner un coup de pouce supplémentaire dans les SERP.

Au-delà du trafic, la conversion

Avoir du trafic, c’est bien, mais convertir vos visiteurs en prospects ou clients est encore plus stratégique. En auditant votre tunnel de conversion, vous pourrez :

1. Analyser les points de friction

   • Formulaires trop longs ?

   • Pages de paiement qui plantent ?

   • CTA pas assez visible ?

2. Créer des opportunités de conversion multiples

   • Proposez du contenu téléchargeable (livre blanc, guide PDF).

   • Mettez en avant une démo gratuite ou un essai pour les prospects plus mûrs.

   • Permettez l’inscription à votre newsletter pour ceux qui sont encore au stade de la découverte.

3. Définir des KPIs pertinents

   • Taux de conversion : ratio entre visiteurs et leads générés.

   • Coût par lead : indispensable pour évaluer la rentabilité de votre investissement.

   • Customer Lifetime Value (CLV) : quelle est la valeur moyenne d’un client sur la durée ?

Le plus : paramétrez Google Analytics 4 ou votre outil de marketing automation pour suivre précisément chaque étape du parcours utilisateur. Ainsi, vous saurez d’où viennent réellement vos prospects et quels contenus les ont convaincus.